La mort, le passage vers le plan astral

Le moment de la mort

Que se passe t-il exactement au moment de la mort d’un être humain ?
Nous pouvons tous voir les signes physiques de la mort lorsque toutes les fonctions vitales ont cessé leurs activités. Et là, se trouvent les limites de la médecine légale et celles de tout être humain qui ne voit pas.

Les questions sur la mort

En tout temps, les êtres se sont interrogés sur le phénomène de la mort et sur la continuité de l’esprit. Des philosophes de grande intelligence tel Platon, dans son dialogue de  » Phédon », narre la mort de son ami Socrate dont il a poursuivi les travaux. Ce dernier, avant qu’il ne s’empoisonne, philosophait sur la mort elle-même. Il était persuadé de trouver dans un ailleurs un réel bonheur. Nous sommes là en 383 avant Jésus Christ.

A un moment ou à un autre, tout être humain s’interroge sérieusement sur la mort. La disparition d’êtres aimés produit un choc émotionnel d’une telle intensité que même le plus grand des matérialistes arrive à s’interroger. Nous sommes pour la plupart, depuis notre naissance, destinés à passer par l’expérience de ce que l’on nomme la mort.

L’esprit humain mentalise, imagine sur de nombreux sujets et le domaine de la mort ne fait pas exception. Il est néanmoins difficile de conceptualiser l’inconnu. Certains peuples vivent le phénomène de la mort de manière plus naturelle que d’autres.

L’être qui a déjà connu une séparation avec son corps physique, comme dans les expériences de morts imminentes ou de dédoublement conscient, a pu facilement constater l’esprit de légèreté dans lequel il se sentait à ce moment-là.

Le mystère de la mort

La mort est-ce simplement un corps biologique qui a cessé de vivre ?

La vie près la mort est-elle simplement une idée, une croyance ?

Les progrès de la médecine nous font indéniablement gagner quelques années de vie dans ce corps matériel. La mise en marche d’une dégradation inéluctable et implacable du corps a lieu dès la naissance. Sociologiquement, notre époque se caractérise étrangement par un refus de la mort. La mort est le grand mystère auquel les êtres ne peuvent répondre.

La mort n’est que la sortie définitive du double astral d’un corps matériel. Le phénomène est sensiblement similaire durant le sommeil mis à part que le lien entre le corps astral et le corps physique n’est pas coupé. Il est d’ailleurs curieux de constater que tous vont volontiers dormir sachant qu’ils plongent dans une inconscience totale.

L’être humain devra passer par l’expérience de la mort tant qu’il ne sera pas assez évolué pour appréhender les plans supérieurs. Ceux qui meurent vont automatiquement sur le plan astral avec une obligation de retour, de réincarnation.

Les corps subtils doivent se séparer les uns des autres après la mort du corps physique. Le corps dit « éthérique » sera le premier à retourner dans son élément l’éther. Le défunt restera dans son double astral, alors que tous les autres corps retourneront à leurs plans respectifs : éthérique, mental, causal…

A l’inverse, ceux qui vont directement sur des plans supérieurs n’auront pas à revenir ici. On ne peut pas dire qu’ils meurent car ils ont réalisé que la mort n’existait plus à un certain niveau. D’ailleurs, la séparation des différents corps ne se fait pas car ceux-ci se transmutent.

Les travaux scientifiques sur la vie après la mort

L’expérience de l’après-mort est-elle identique pour tous ?

D’après mes expériences personnelles, je répondrai notamment par la négative.

Les docteurs R. Moody, médecin, et JJ Charbonier, anesthésiste, mènent des travaux sur la vie après la mort depuis de nombreuses années par la biais des NDE ou EMI (expériences de mort imminente).  Ils ont constaté, d’après les différents témoignages des patients, que les expériences pouvaient être totalement différentes selon les individus. Il existe des expériences très positives et d’autres très négatives. Dans les premières, les « revenants » semblent décrire le paradis et dans les secondes l’enfer.


Les différentes expériences du passage

Quelques instants après la mort biologique du corps, un double sort de ce dernier. Cela a souvent lieu par le nombril ou par la tête, mais il existe d’autres cas. Ce double ressemble à une espèce de vapeur, à une sorte de nuage vaporeux qui, peu à peu, prend forme « humaine ». Etonnamment, il est une copie conforme du corps physique que le défunt vient de quitter. Et c’est là pourtant que les expériences commencent à différer.

La plupart du temps le défunt n’est absolument pas conscient d’être mort. La raison peut en être une mort brutale ou une espèce d’inconscience ayant pris place avant ou pendant la mort biologique.

En fait, le défunt se ressent bien vivant. Il pense normalement et, s’il se regarde, il peut voir ses membres, son corps… Généralement, il n’a aucune conscience du fait que le corps qu’il voit et ressent est un double, le corps astral. Il pense toujours être dans son corps physique. Cependant, après un certain temps, il peut penser qu’il y a « quelque chose » qui ne colle pas, mais cette idée prend place bien souvent grâce à l’entourage.

Il parle à ses proches ou à d’autres personnes mais il n’est ni perçu, ni vu, ni entendu. C’est fréquemment lorsqu’il voit ses proches dans la peine, endeuillés, pleurer, que lui vient la conscience de son état. S’il était malade, alité avant son décès, il se souvient, des images affluent. S’il est décédé de mort brutale, des parties de la dernière scène lui reviennent.

Difficile d’y croire dans les débuts surtout lorsqu’on se sent si vivant. C’est d’ailleurs très pénible de voir les êtres pleurer notre mort alors que l’on est là, juste à côté d’eux, et qu’ils ne peuvent ni nous entendre, ni nous voir.

Dans les sociétés très matérielles il est de plus en plus difficile de se détacher de la forme, à cause du développement extrême des émotions et des désirs.

Un être habitué à être en état de dédoublement ne vivra ce passage que comme un détail.

Les créations imaginaires

L’acceptation d’être mort viendra plus lentement chez un être qui n’a aucune notion de cette continuité. Il se trouvera le plus souvent dans un espace vide, une espèce de « pièce » de transit, matérialisée à cause de sa croyance en le néant.

Imaginons un être qui ne croyait absolument pas en la survie et qui, non seulement se ressent vivant, mais qui en a la confirmation en voyant son double astral. Imaginons encore que, dans sa vie physique, il ait commis des actes irréparables. Il pourrait vraiment penser qu’il mérite l’enfer et se voir poursuivi par ses victimes…. Je prends là en exemple un cas assez extrême. Mais un croyant, qui pourrait s’imaginer ne pas avoir été assez charitable, pourrait obtenir ce genre de résultat. Il n’y a pas de limite à l’imagination et elle se manifeste, de surcroît, instantanément dans ces espaces.

L’imaginaire ne nous quitte pas à la mort du corps physique et nous pouvons le transporter où que nous allions.

Les croyances

L’être humain décédé forme donc un double astral ressemblant trait pour trait au corps physique qu’il vient d’abandonner.

Pourquoi ?

Parce que c’est ce qu’il croit être, il le recrée donc de manière pratiquement instinctive. Il se ressent vivant alors il recrée l’image de son dernier corps physique, ce qu’il imagine être, son « je », dans une substance plus éthérée. Il lui est la plupart du temps impossible de dépasser le mental à ce moment-là et de réaliser ce qu’il est réellement.

Dès qu’ils ont réalisé que la vie se poursuivait, ils vont où les transportent leurs croyances. Certains décident de traîner, d’errer sur le plan matériel pour une raison qu’ils pensent importante. D’autres s’accrochent à leur biens, à leurs maisons et jouent les fantômes et peuvent aller jusqu’à créer des hantises fort désagréables.

Pour certains, un membre de la famille décédé les prendra en charge et les instruiront sur leur nouveau plan d’existence.